De la grossesse aux premiers pas de votre bébé

Maman

Pourquoi surveille-t-on la grossesse ?

La surveillance régulière de la grossesse par le gynécologue et les cours de préparation à l’accouchement sont a l’heure actuelle très complets. Cette surveillance peut être assurée par votre médecin, ou un gynécologue obstétricien ou une sage-femme. Deux échographies au moins sont effectuées (mais souvent plus) car l’examen apporte de nombreuses informations sur la croissance et l’état de santé du fœtus.

Grossesse surveillée

Pour les parents, l’échographie est aussi le moyen de découvrir une image du bébé, de le voir grandir, se nourrir, réagir lorsque la sonde d’échographie est déplacée sur la peau de la maman, d’apprécier les premières expériences de leur enfant : mouvement, déglutition, hoquet, réactivité aux sons, à la lumière, succion du pouce. Les images et les mensurations relevées à chaque examen permettent d’apprécier le poids et la taille du fœtus et ses mensurations en fin de grossesse. C’est aussi l’échographie qui permet de déceler certaines malformations et de prévoir un environnement particulier pour la naissance. Ainsi, dans certaines circonstances, comme une naissance prématurée, une importante hypotrophie, une malformation cardiaque, l’accouchement sera prévu dans un centre hospitalier comprenant un service de néonatologie. La maman pourra y accoucher sans qu’il soit nécessaire de transférer son nouveau-né “fragile” et ou des soins pourront lui être immédiatement prodigués. Bien sur, tous les incidents, toutes les complications autour d’une naissance ne peuvent être programmées, mais certains événements auront déjà été prévus. Les parents avertis seront, dans la mesure du possible, moins inquiètes par ces mesures d’urgence.

L’examen du bébé après la naissance

Le nouveau-né doit être examiné au minimum deux fois par un pédiatre :

Dans les premières 24 heures, soit en salle d’accouchement, soit à son arrivée en pouponnière.

Puis à la sortie, au 4eme ou 5eme jour (premier certificat obligatoire d’examen du 8e jour). Le bébé est, à chaque fois, examiné tout nu dans une pièce bien chauffée ou sur une table spéciale d’examen avec un chauffage orienté.

ASPECT GÉNÉRAL : Tout d’abord, le médecin observe le bébé dans son ensemble, sa coloration à la recherche d’une pâleur (signe d’anémie), d’une rougeur trop importante (signe de polyglobulie, c’est-à-dire d’excès de globules rouges), d’une cyanose (signe de froid, de mauvaise respiration) d’une pathologie cardiaque éventuelle, d’un ictère ou jaunisse (signe d’excès du taux de bilirubine). Il regarde les mouvements spontanés du bébé, de ses membres, sa réactivité a la stimulation. Il inspecte sa peau, recherche des hématomes surtout au niveau du crane, témoin d’un accouchement plus difficile. La tète et le cou : Il y a souvent des petites blessures au sommet du crane du bébé, qui correspondent à la pose d’électrodes de surveillance au cours de l’accouchement. Il faut veiller a leur bonne cicatrisation. On vérifie les sutures des os du crane, la taille des fontanelles. La grande fontanelle est située en position médiane derrière l’os frontal et impressionne souvent la maman. Si elle est grande, elle peut être animée de battements qui correspondent à des battements vasculaires. Ceci est tout à fait normal. Elle peut être plus… Continuer la lecture

Accoucher de jumeaux

Selon les médecins, accoucher de jumeaux est vue comme un accouchement à risque car les complications ne sont jamais loin. Et pourtant, lorsque l’on ne détecte aucun anomalie spécifique, la progression de la mise bas de jumeaux est pratiquement la même que celle d’un accouchement habituel.


JumeauxOpter pour l’accouchement par voie naturelle ou pour la césarienne ?

Si la future maman ainsi que ses bouts de choux ne manifestent aucun problème de santé spécial et que la position des jumeaux est normale, il n’est pas nécessaire de programmer une césarienne. L’équipe médicale peut donc opérer un accouchement par voie naturelle.  Un recours à la césarienne peut être décidé durant la phase d’accouchement, dans le cas où le premier jumeau se présente par son siège. Si en outre, il est tête en bas, mais que le second jumeau se présente par le siège et que le médecin ne parvient par à rectifier sa position en effectuant une manœuvre utérine, la césarienne est aussi de mise. La césarienne peut également être choisie dans le cas où le second jumeau ne présente aucun problème mais qu’il prenne du temps à sortir ou qu’il soit en souffrance « fœtale ».

 

L’accouchement proprement dit

Lorsque la césarienne n’est pas de rigueur, la mise bas de jumeaux se déroule quasiment de la même manière qu’un accouchement habituel. Dès lors que le premier est né et après que son cordon ait été coupé, la sage-femme vérifie comment le deuxième bébé se présente… Continuer la lecture

Attendre des jumeaux ou plus

Quand la nouvelle tombe, elle fait souvent l’effet d’une bombe. Une grossesse multiple, c’est du bonheur en plus mais aussi des précautions à prendre et de l’organisation.  Les vrais jumeaux sont issus du même œuf issu de la fécondation d’un spermatozoïde et d’un ovocyte. Ce n’est que par la suite que cet œuf se divise en deux parties égales qui vont parallèlement se développer. Les deux enfants qui en résulteront auront le même patrimoine génétique. Les faux jumeaux sont issus de deux œufs différents chacun résultant d’une rencontre spermatozoïde ovocyte différente. Les enfants ont des patrimoines génétiques différents.

Jumeaux

COMMENT SE NOURRISSENT LES JUMEAUX

Les faux jumeaux ont chacun un placenta et une cavité amniotique propre. Les vrais jumeaux, la plupart du temps, ont un placenta commun et chacun une cavité amniotique, mais d’autres configurations sont possibles telle que celle décrite précédemment ou encore un placenta et une cavité à se partager. Les grossesses multiples sont considérées comme des grossesses à risques et en conséquences, le suivi de la future maman sera plus sérieux et d’autant plus si elle attend plus de deux enfants. Au premier trimestre de la grossesse, le risque d’avortement spontané est plus important. Plus tard il ne faut pas négliger ceux de naissance prématurée. Les jumeaux naissent en règle générale avant le terme officiel. Il est aussi fréquent que l’un des deux soit plus faible. On conseille aux femmes qui attendent plusieurs enfants d’accoucher dans une maternité de type Il ou III (les maternités de type… Continuer la lecture

Le bébé prématuré

Couveuse

Le transfert dans un service de réanimation du nouveau-né est une épreuve difficile pour l’enfant et les parents. Placé dans une couveuse, le bébé est souvent recouvert d’une multitude de “pastilles” surveillance de l’oxygène et du gaz carbonique dans le sang, de son rythme cardiaque, de sa respiration, de sa température. Il peut avoir besoin d’une ventilation assistée, au moyen d’une sonde trachéale ; il est perfusé car tant qu’il est en situation de détresse, il ne pourra être alimenté. Souvent les perfusions sont placées au niveau de la tête, ce qui effraie toujours les parents, mais c’est une voie d’abord plus aisée pour les médecins. Une fois que l’alimentation par la sonde sera possible, elle est souvent débutée par un gavage continu, donc par une sonde gastrique, puis par des petits repas très fréquents et enfin par le biberon.

Tout cela est très impressionnant pour les parents qui ont du mal à accepter leur enfant dans sa boite en plexiglas. Le rôle du pédiatre et des puéricultrices auprès des parents est important. Ce sont eux qui vont leur apprendre comment rentrer dans le service (règles d’hygiènes strictes), comment prendre et toucher leur bébé des que cela est possible, comment fonctionnent les appareils, la surveillance et l’évolution. Ainsi se créent des liens avec cet enfant qui ne peut être ramené à la maison. Le contact cutané est très diminué entre la mère et l’enfant. Celle ci est souvent désemparée par le brusque retrait du bébé. Les besoins psychologiques des parents… Continuer la lecture