De la grossesse aux premiers pas de votre bébé

Accouchement

Péridurale : confort ou nécessité ?

Bien que cela soit de plus en plus fréquent, en moyenne, en France, seules 15 a 20 % des femmes décident d’accoucher sous anesthésie péridurale.

Péridurale

 

On relève :
Les demandeuses : pourquoi souffrir alors que ce n’est pas nécessaire ? “Etre a la hauteur” devant leur compagnon est impératif et la crainte de paniquer devant la douleur les fait réclamer la péridurale. Elles ont écouté le témoignage d’amies racontant des accouchements en douceur, détendues, avec malgré tout des sensations bien précises.Les fortement opposées : l’accouchement est un événement de la nature, ces femmes ne veulent rien perdre de ce qu’elles doivent vivre et sont prêtes à affronter la douleur

Les hésitantes : elles veulent essayer de vivre leur accouchement naturellement mais elles accepteront l’anesthésie péridurale si la douleur est trop intense ou insupportable pour elles.

Le mode d’accouchement

Plusieurs possibilités sont offertes à la maman ; l’information a été donnée et les décisions ont été prises à la dernière consultation chez le gynécologue.Mode d'accouchement

L’ACCOUCHEMENT PAR VOIE BASSE :

Tout d’abord, la maman peut décider d’accoucher simplement, en laissant le travail évoluer normalement. La décision d’une anesthésie péridurale peut encore être prise en cours de travail si les contractions s’avèrent trop douloureuses ou le travail trop long.

L’anesthésie péridurale est une possibilité offerte et de plus en plus retenue de femmes. Elle leur permet d’accoucher avec une anesthésie limitée à la moitié inferieure du corps. Les contractions sont peu douloureuses, parfois même complètements indolores, mais, bien entendu, c’est la maman qui expulse son enfant, tout à fait consciemment. Il n’existe que peu de contre-indications à cette technique : malformation ou lésions traumatiques de la colonne vertébrale lombaire. La péridurale est, à l’heure actuelle, bien codifiée et tout a fait performante dans la plupart des maternités. Des méthodes douces peuvent améliorer l’accouchement : l’homéopathie, l’auriculothérapie et l’acupuncture, elles sont laissées aux choix des mamans. Enfin, certaines maternités proposent d’accoucher dans l’eau, en musique, en position assise. L’accouchement à domicile est possible mais il y a toujours un risque plus grand en cas de complications pour le nouveau-né ou pour la maman (hémorragies après la naissance par exemple).

 

LA CESARIENNE:

Le bébé peut venir au monde par césarienne dans 2 conditions différentes :

La césarienne programmée. On utilise souvent l’anesthésie péridurale. Cette technique est employée dans des circonstances particulières… Continuer la lecture

Allaiter ou non ?

La décision d’allaiter ou non ne doit pas être prise a l’arrivée du bébé. L’information première sur l’allaitement passe par le gynécologue ou les sages-femmes aux cours de préparation à l’accouchement. Cette décision doit être prise par la maman et par le papa en connaissance de tous les arguments en faveur de l’allaitement : renforcement des liens entre l’enfant et sa maman, lait le plus adapté possible aux besoins du bébé, de sa croissance, passage d’anticorps maternels par l’allaitement protégeant le bébé contre les premières infections, manipulation moindre au moment des repas. L’allaitement est d’autant plus bénéfique pour les bébés fragiles, prématurés ou hypotrophes.

Allaitement

 

Bien sûr, cela impose aussi certaines contraintes à la maman : plus grande disponibilité, hygiène de vie plus rigoureuse, contraception parfois plus aléatoire en attendant le retour de couches. Il est bon que la décision d’allaiter soit prise avant l’accouchement, que la maman s’y soit préparée ainsi que le père. Il est toujours très difficile de mener à bien un allaitement si le papa y est opposé, voir parfois même la famille, qui parle de mauvais lait, de lait insuffisant, de risque d’abîmer les seins et autres arguments plus ou moins douteux.
Si la maman à décidé d’allaiter, qu’elle a suivi tous les conseils qu’on lui a donnés et que l’allaitement s’avère être insuffisant ou s’il se tarit trop rapidement, il ne faut pas qu’elle se sente en situation d’échec. Nous avons souvent rencontre des mamans épuisées, au bord des larmes, venant a la consultation… Continuer la lecture

Comment se passe les premières instants de la vie de votre bébé ?

Naissance

Dès que l’enfant est né, il crie, c’est son premier signe de vitalité et sa façon de dire bonjour. L’air pénètre dans ses alvéoles pulmonaires et il commence sa vie aérienne. Il est placé sur le ventre de la maman et déjà il s’enfouit dans le sein maternel. Il est recouvert d’un enduit blanchâtre très gras : le vernix caseosa qui protège sa peau trop fine de toutes les agressions extérieures.

Ensuite, l’enfant est confié à la sage-femme qui va peser et mesurer le nouveau-né après avoir coupé le cordon ombilical. Une pince est posée à quelques centimètres du ventre du bébé, le cordon sectionné. Ce geste est souvent confié au papa, il prend alors toute sa valeur symbolique. C’est le père qui va séparer la mère de l’enfant. On aspire les secrétions qui restent de l’accouchement dans la bouche et le nez du bébé. Le passage d’une petite sonde dans le nez permet de vérifier sa bonne perméabilité. Le bébé pesé, mesuré, est baigné, souvent avec l’aide du papa. Il est ensuite habillé pour ne pas se refroidir et parfois mis en couveuse le temps, pour la sage-femme, de s’occuper de l’expulsion du placenta. Ensuite, le bébé et sa maman sont amenés dans leur chambre. Lorsque l’enfant présente des signes de détresse : mauvaise respiration, mauvaise coloration, tonus insuffisant, il sera pris en charge par l’équipe des pédiatres-réanimateurs et bien souvent transféré dans un service de néonatalogie ou il sera surveillé quelques heures ou quelques jours.

A quoi sert le repos pré-accouchement ?

Repos grossesse

Le congé de maternité pré-accouchement est une époque fondamentale pour la future maman. Il existe car il est nécessaire. Cette future maman a besoin de repos en fin de grossesse, elle est plus lourde, elle dort souvent moins bien, elle peut souffrir de troubles veineux (œdèmes des membres inférieurs,  varices) ; repos pour l’enfant qui grandit et qui se met en bonne position ; repos en vue de l’accouchement qui nécessite une bonne énergie et bien souvent une nuit sans sommeil ; et enfin repos avant les nuits un peu courtes et interrompues qui suivront la naissance. Elle profite aussi des dernières semaines pour préparer la maison a l’accueil du nouvel arrivant. Cette période ne doit pas être celle des lourds travaux ménagers, déménagement et autres charges domestiques “physiques”. Il est bien entendu qu’à ces moments, chaque femme est différente, plus ou moins fatiguée, plus ou moins dynamique.

Choisir entre accoucher par voie naturelle ou par césarienne

Pour une femme, la grossesse et l’accouchement constituent des événements tout à fait naturels. Cependant, chaque femme vit ses expériences différemment et les changements sont importants tant au niveau de son corps que dans sa tête. A l’approche de l’accouchement, la femme doit faire face à un choix essentiel. Ce choix consiste soit à accoucher par voie naturelle soit par césarienne et doit se discuter entre le couple et le gynécologue.

Accouchement

 

L’accouchement par voie naturelle

L’accouchement par voie naturelle est l’option la plus privilégiée pour toute femme enceinte. Cela consiste à accoucher par voie basse et se déroule en trois phases. D’abord, le col de l’utérus commence à se dilater puis à s’ouvrir petit à petit. A ce stade et lorsque la dilatation se situe entre 2 et 6 cm, la patiente peut demander une péridurale si elle le souhaite. Lorsque le col est suffisamment dilaté soit de 10 cm, elle entre dans la phase d’expulsion. Pendant une demi-heure, les contractions sont rapprochées et plus longues, ce qui l’obligera à pousser. Normalement, la tête du bébé sort en premier. Et enfin, vient la délivrance ou l’expulsion du placenta vu que les contractions continuent mais sont beaucoup moins intenses.

 

L’accouchement par césarienne

L’accouchement par césarienne est effectuée lorsque l’accouchement par voie basse n’est pas possible ou par choix de la future mère. Dans ce cas, il s’agit d’une opération consistant à ouvrir le ventre de la mère pour en faire sortir le bébé. La césarienne peut être… Continuer la lecture

Accoucher de jumeaux

Selon les médecins, accoucher de jumeaux est vue comme un accouchement à risque car les complications ne sont jamais loin. Et pourtant, lorsque l’on ne détecte aucun anomalie spécifique, la progression de la mise bas de jumeaux est pratiquement la même que celle d’un accouchement habituel.


JumeauxOpter pour l’accouchement par voie naturelle ou pour la césarienne ?

Si la future maman ainsi que ses bouts de choux ne manifestent aucun problème de santé spécial et que la position des jumeaux est normale, il n’est pas nécessaire de programmer une césarienne. L’équipe médicale peut donc opérer un accouchement par voie naturelle.  Un recours à la césarienne peut être décidé durant la phase d’accouchement, dans le cas où le premier jumeau se présente par son siège. Si en outre, il est tête en bas, mais que le second jumeau se présente par le siège et que le médecin ne parvient par à rectifier sa position en effectuant une manœuvre utérine, la césarienne est aussi de mise. La césarienne peut également être choisie dans le cas où le second jumeau ne présente aucun problème mais qu’il prenne du temps à sortir ou qu’il soit en souffrance « fœtale ».

 

L’accouchement proprement dit

Lorsque la césarienne n’est pas de rigueur, la mise bas de jumeaux se déroule quasiment de la même manière qu’un accouchement habituel. Dès lors que le premier est né et après que son cordon ait été coupé, la sage-femme vérifie comment le deuxième bébé se présente… Continuer la lecture

Attendre des jumeaux ou plus

Quand la nouvelle tombe, elle fait souvent l’effet d’une bombe. Une grossesse multiple, c’est du bonheur en plus mais aussi des précautions à prendre et de l’organisation.  Les vrais jumeaux sont issus du même œuf issu de la fécondation d’un spermatozoïde et d’un ovocyte. Ce n’est que par la suite que cet œuf se divise en deux parties égales qui vont parallèlement se développer. Les deux enfants qui en résulteront auront le même patrimoine génétique. Les faux jumeaux sont issus de deux œufs différents chacun résultant d’une rencontre spermatozoïde ovocyte différente. Les enfants ont des patrimoines génétiques différents.

Jumeaux

COMMENT SE NOURRISSENT LES JUMEAUX

Les faux jumeaux ont chacun un placenta et une cavité amniotique propre. Les vrais jumeaux, la plupart du temps, ont un placenta commun et chacun une cavité amniotique, mais d’autres configurations sont possibles telle que celle décrite précédemment ou encore un placenta et une cavité à se partager. Les grossesses multiples sont considérées comme des grossesses à risques et en conséquences, le suivi de la future maman sera plus sérieux et d’autant plus si elle attend plus de deux enfants. Au premier trimestre de la grossesse, le risque d’avortement spontané est plus important. Plus tard il ne faut pas négliger ceux de naissance prématurée. Les jumeaux naissent en règle générale avant le terme officiel. Il est aussi fréquent que l’un des deux soit plus faible. On conseille aux femmes qui attendent plusieurs enfants d’accoucher dans une maternité de type Il ou III (les maternités de type… Continuer la lecture

Le bébé prématuré

Couveuse

Le transfert dans un service de réanimation du nouveau-né est une épreuve difficile pour l’enfant et les parents. Placé dans une couveuse, le bébé est souvent recouvert d’une multitude de “pastilles” surveillance de l’oxygène et du gaz carbonique dans le sang, de son rythme cardiaque, de sa respiration, de sa température. Il peut avoir besoin d’une ventilation assistée, au moyen d’une sonde trachéale ; il est perfusé car tant qu’il est en situation de détresse, il ne pourra être alimenté. Souvent les perfusions sont placées au niveau de la tête, ce qui effraie toujours les parents, mais c’est une voie d’abord plus aisée pour les médecins. Une fois que l’alimentation par la sonde sera possible, elle est souvent débutée par un gavage continu, donc par une sonde gastrique, puis par des petits repas très fréquents et enfin par le biberon.

Tout cela est très impressionnant pour les parents qui ont du mal à accepter leur enfant dans sa boite en plexiglas. Le rôle du pédiatre et des puéricultrices auprès des parents est important. Ce sont eux qui vont leur apprendre comment rentrer dans le service (règles d’hygiènes strictes), comment prendre et toucher leur bébé des que cela est possible, comment fonctionnent les appareils, la surveillance et l’évolution. Ainsi se créent des liens avec cet enfant qui ne peut être ramené à la maison. Le contact cutané est très diminué entre la mère et l’enfant. Celle ci est souvent désemparée par le brusque retrait du bébé. Les besoins psychologiques des parents… Continuer la lecture

Comment reconnaître les signes de l’accouchement ?

Beaucoup de femmes, surtout celles qui sont à leur première grossesse ont du mal à reconnaître les signes de l’accouchement. Pourtant, ces manifestations sont à tout fait visibles. Voici les conseils à suivre pour reconnaître les signes de l’accouchement.

Pour une femme enceinte, il est très important de reconnaître les premiers signes de l’accouchement. Ainsi, elle pourra se rendre à l’hôpital le plus proche afin d’accoucher et d’éviter les complications. En effet, elle peut se retrouver seule à la maison lors de ses signes, ce qui peut être très préjudiciable pour elle et pour son bébé. C’est la raison pour laquelle, il est recommandé de bien connaître les premiers signes de l’accouchement.

Attention aux contractions

Les contractions sont le plus souvent l’un des signes annonciateurs de l’accouchement. Elles sont différentes de celles qui se produisent auparavant. Elles sont beaucoup plus régulières et intenses. Elles peuvent durer parfois une trentaine de minutes.

La perte des eaux

La perte des eaux est aussi un signe de la grossesse.

La perte et l’expulsion du bouchon muqueux

Lorsque l’accouchement approche, on constate chez la femme enceinte, une perte et une expulsion du bouchon muqueux. Elles s’accompagnent de sang et de glaires.

D’autres signes à prendre en compte

D’autres signes peuvent également annoncer l’accouchement. Il ne faut surtout pas les négliger. Il s’agit par exemple, d’une diarrhée subite et d’une réduction des mouvements du bébé.

Il est conseillé lorsque vous constatez ces signes de vous rendre dans l’hôpital le plus proche. Ce qui évitera la… Continuer la lecture